Julien Franchon (Antoine Gouy), jeune juriste et attaché ministériel, est envoyé en mission au Gondwana. Il fait partie d'une équipe de sept observateurs mandatés par la commission internationale afin de surveiller l'élection, ou plutôt d'assurer la réélection présidentielle du Président fondateur...
Pour les paroissiens de Tellier, qui les logent dans une misérable cabane, Marie (Bernadette Lafont) et sa mère représentent une maind'œuvre corvéable à merci. Par vengeance, la jeune femme va mettre dans son lit tous les hommes du village et semer la zizanie dans les couples, avant de prendre la poudre d'escampette avec un projectionniste ambulant (Michel Constantin).
Monsieur Guillaume est drapier à Paris. Il y tient une boutique à l'enseigne du Chat-qui-pelote, maison sérieuse qu'il gère "en bon père de famille". Père, il l'est justement, de deux filles : l'aînée Virginie, douce et patiente mais légèrement disgracieuse, la cadette Augustine si mignonne et si charmante qu'ils sont deux à en être amoureux, Joseph Lebas, le commis de Monsieur Guillaume, homme sérieux s'il en est et Théodore de Sommervieux, jeune aristocrate épris d'art et peintre à ses heures.
Licencié à la suite d'une initiative malheureuse, le conseiller financier Benoît Lepape (Jean Yanne) décide de travailler chez son oncle (Bernard Blier), un militant syndicaliste. Ses méthodes capitalistes vont surprendre dans un premier temps, mais rapportent bien vite beaucoup d'argent...
Un inspecteur des impôts à la retraite, Adrien Courtois (Jean Carmet), veut gérer la fortune de sa femme Hilda (Nelly Borgeaud). Il rencontre le Vicomte Renaud Homecourt de la Vibraye dit Raoul (Gérard Depardieu), un courtier fantasque autoproclamé, qui flaire bien vite en lui le pigeon idéal. Téléguidé par Grézillo (Michel Piccoli) et Karbaoui (Roger Hanin), hommes d'affaires sans scrupule, Raoul conseille à Adrien Courtois de spéculer sur le sucre mais cette affaire tourne à la catastrophe...