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Michel Serrault, l'adepte de l'Epte !

L'acteur a longtemps résidé aux abords du Val d'Oise
Article publié le lundi 01 juin 2020 à 11h36
Michel Serrault est né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Essonne) et mort le 29 juillet 2007 à Honfleur (Calvados).

Après avoir hésité à être prêtre, Michel Serrault intègre l'école de la rue Blanche en 1944, mais échoue à entrer au Conservatoire. En 1946, il signe son premier contrat pour une tournée en Allemagne, où il joue Les Fourberies de Scapin, de Molière. En 1952, l'acteur rencontre Jean Poiret aux matinées classiques du théâtre Sarah-Bernhardt. Le duo collabore sur les planches et au cinéma, notamment dans Assassins et voleurs de Sacha Guitry. En 1973, ils triomphent dans La cage aux folles, pièce de Poiret adaptée au cinéma en 1978. Le rôle de "Zaza Napoli" vaut à Michel Serrault son 1er César.

Doté d'un véritable talent comique, Michel Serrault excelle aussi dans des rôles dramatiques, comme dans Garde à vue de Claude Miller en 1985 qui lui vaut un second César, ou Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997). En 1996, il est césarisé une troisième fois pour son rôle de gentleman amoureux dans Nelly et Monsieur Arnaud, de Claude Sautet, avec Emmanuelle Béart.
Il brille aussi sur les planches lorsqu'il endosse les habits d'Harpagon dans L'Avare (Molière) en 1985, ou encore dans Knock (J. Romains) en 1992.

Avec ses premiers cachets, le comédien acquiert une maison à Dampsmesnil (Eure), sur les bords de l'Epte. Dans les années cinquante et soixante, il se ressource là, avec sa famille, entre chaque tournage. Il aime tout particulièrement se rendre à Montreuil-sur-Epte, de l'autre côté de la rivière, en franchissant le pont d'Aveny, joli ouvrage en pierre datant des XVIIIe et XIXe siècles. Il se rend aussi régulièrement à La Roche-Guyon.

Plus tard, souhaitant se lancer dans l'élevage, il se sépare de sa maison du Vexin pour s'installer dans un ancien manoir du Perche. Ce qui ne l'empêche pas de se rendre toujours dans le Val-d'Oise pour y tourner des films. Il a tourné près d'une vingtaine de longs-métrages dans le département, dont le mémorable Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre - où il poursuit Bernard Blier et Jean Lefebvre déguisés en moines à l'abbaye de Royaumont -, ou Le Libertin de Gabriel Aghion, au château de Villette, et le Docteur Petiot de Christian de Chalonge à Pontoise.

Il finit sa vie près de Honfleur, où il enterré aujourd'hui.

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