La brigade territoriale, que dirige le commissaire Ballestrat (Claude Rich), est parvenue à repérer la cachette de Sarlat (Gérard Desarthe), l'ennemi public numéro un. Surgissent inopinément les hommes de l'anti-gang, conduits par le commissaire Fush (Claude Brasseur). Ballestrat préfère laisser filer Sarlat plutôt que d'en faire cadeau à son rival...
Anecdotes de tournage
La guerre des polices est un polar de Robin Davis qui raconte la rivalité entre deux flics, le commissaire Ballestrat (Claude Rich) de la brigade territoriale, et Jacques Fush (Claude Brasseur) de l'antigang. Leur duel profite à Hector Sarlat (Gérard Desarthe), l'ennemi public n° 1, qui parvient à leur échapper grâce à leur antagonisme qui nuit à leurs enquêtes respectives. Apprenant que Sarlat prépare le braquage d'un fourgon blindé, ils décident de lui tendre un piège. Afin d'avoir le dernier mot, Fush choisit d'affronter seul le voyou qui retient un policier en otage et abat le hors-la-loi avant de succomber à son tour.
La longue séquence de fin du film a été entièrement tournée rue des Abattoirs, à Beaumont-sur-Oise, devant l'ancienne cimenterie des « Ciments Français », ainsi que sous le pont de chemin de fer à Mours et sur le quai de la gare de Nointel.
Cascade en moto, poursuite automobile, présence d'une cinquantaine de comédiens et de figurants, cette scène a nécessité une longue préparation et de nombreux moyens techniques.
Rivaux dans le film, Claude Rich et Claude Brasseur se sont merveilleusement bien entendus sur le tournage. Ils se retrouveront d'ailleurs dix ans plus tard dans la pièce à succès, Le Souper, au théâtre Montparnasse.
Outre Rich et Brasseur, une kyrielle d'acteurs étaient aussi présente à Beaumont-sur-Oise : Marlène Jobert, Jean-François Stévenin, Etienne Chicot, Jean Rougerie et Gérard Desarthe.