Lucie (Carole Bouquet) et Raymond Samuel (Daniel Auteuil) se sont engagés dans la Résistance active sous le pseudonyme d'«Aubrac». Ils organisent des attentats, transportent des messages, se déplacent de manière constante et risquent ainsi leur vie quotidiennement. En juin 1943, Raymond se fait arrêter en compagnie de Jean Moulin (Patrice Chéreau)...
Anecdotes de tournage
Le couple Aubrac a donné son feu vert à Claude Berri pour enrichir le scénario en inventant certains épisodes. L'objectif du réalisateur est de raconter une histoire d'amour sur fond de Résistance quand Juliette Binoche, pressentie pour le rôle principal, se voit en héroïne de cette époque troublée. Finalement, Carole Bouquet est engagée à sa place. Les douze semaines du tournage, qui exige la participation de 200 techniciens et 2 000 figurants, s'échelonnent de novembre 1995 à novembre 1996. Il a lieu pour l'essentiel à Lyon mais quelques scènes se déroulent à Saint-Martin-du-Tertre, dans le château du duc de Massa, où l'équipe technique s'installe dans la plus totale discrétion.
En mars 1997, pour le film Lucie Aubrac, Claude Berry pensait utiliser le château du Vert-Galant, rue Pierre Brossolette, à Asnières-sur-Oise. Mais, le trouvant trop lumineux et en trop bon état, il se retourne alors vers celui de Franconville, à Saint-Martin-du-Tertre. Son aspect plus austère se marie mieux pour évoquer ces héros de la Résistance, Raymond Samuel (dit Aubrac) et sa femme Lucie, joués par Daniel Auteuil et Carole Bouquet. Recevoir le tournage d'un film offre toujours des retombées économiques importantes (location de décors, hébergement et restauration de toute une équipe pendant plusieurs jours, recrutement de figurants, etc). Ainsi, les recettes totales apportées par le tournage de Lucie Aubrac, coproduit par le Conseil Régional de Rhône-Alpes, avoisine les quatre millions de francs.