Depuis la sortie de
Casser la voix, arrivé en troisième position au Top 50 le 1er janvier 1990, la Bruelmania bat son plein.
Profil bas aurait dû permettre à l'artiste de casser son image de chanteur pour midinettes. Mais, malgré un scénario efficace, son jeu peu convaincant dessert le film, qui n'aura pas le succès escompté.
Talkie-walkie à l'oreille, l'inspecteur Segal quitte un couloir du rez-de-chaussée pour se rendre sur le parking central : quand l'équipe vient tourner au centre commercial des Trois-Fontaines à Cergy, on frise l'émeute ! Patrick Bruel, qui a grandi à Argenteuil, n'est pas inconnu dans le Val d'Oise. Une autre séquence est filmée au Grisy Apple's, la discothèque de Grisy-les-Plâtres. Censée se passer de nuit, elle a été mise en boîte en plein jour : surveillé par la police des polices, le jeune flic assiste à l'élection d'une Miss par un public chauffé par un présentateur, joué par Didier Kaminka. Celui-ci raconte :
« Je jouais l'animateur du concours et je devais appeler chacune des filles qui participaient. Ne sachant trop comment les nommer lors de l'écriture du scénario, je leur ai donné le patronyme de plusieurs membres de l'équipe du film. »