Alors qu'il coule des jours paisibles à Moulinsart, le capitaine Haddock (Georges Wilson) reçoit un télégramme de Turquie lui annonçant que son ami Thémistocle Paramélic lui lègue son bateau, la «Toison d'or». Il s'envole immédiatement pour Istanbul, accompagné de son fidèle ami Tintin (Jean-Pierre Talbot) et de l'affectueux Milou...
Anecdotes de tournage
Tintin naît officiellement en 1929, dans "Le Petit Vingtième", supplément jeunesse du journal catholique belge "Le Vingtième siècle". Trente ans plus tard, le jeune reporter vit ses premières aventures cinématographiques, sous la forme de dessins animés créées par Michel Greg, l'auteur d'Achille Talon. Mais Hergé, lui, se désintéresse totalement du destin audiovisuel de son personnage, laissant à d'autres le soin d'animer son héros. En 1961, l'équipe du journal Tintin" s'associe à des investisseurs français et espagnols pour monter, cette fois, un long métrages de fiction, aux scénario inédit : Tintin et le mystère de la Toison d'or.
Ecrit par Remo Forlani et réalisé par Jean-Jacques Vierne, ce film relate une aventure maritime proche de l'esprit de l'album "Le Trésor de Rackham le Rouge" : Le capitaine Haddock hérite d'un bateau qui entraîne son nouveau propriétaire et ses compagnons de Turquie en Grèce, à la découverte du mystère de la Toison d'or.
Tintin, Milou et le capitaine affrontent une bande de dangereux malfaiteurs et risquent leur vie pour mettre la main sur un trésor très convoité. Quant aux Dupont(d) et au professeur Tournesol, inventeur d'un carburant révolutionnaire, ils s'avèrent être des auxiliaires à la fois encombrants et précieux dans la réussite finale...
Pour les besoins du film, l'équipe transforme le château de Villette à Condécourt en domaine de Moulinsart, la propriété de Haddock. Villette vit alors là sa première expérience cinématographique, mis à part le tournage d'une Actualité française consacrée à la mode, en 1951. Une expérience qui va ensuite s'enrichir de nombreux autres films et téléfilms, de Voyage à deux (Stanley Donen, 1967) au Da Vinci code (Ron Howard, 2004).