Jean Dréville a tourné plusieurs scènes de ses films à Vallangoujard. Dès 1948, il y réalise un des sketchs de Retour à la vie (Le retour de Louis), l'histoire de plusieurs prisonniers qui rentrent chez eux après les hostilités. Dans Le retour de Louis, Serge Reggiani revient de captivité avec une jeune orpheline allemande qu'il aime, Elsa. Le village où il vit n'accepte pas ce couple jugé scandaleux. . Elsa souffre de la haine de son entourage et tente de se suicider. Ce fait divers s'inspire d'un événement qui s'est réellement passé ici, à Vallangoujard, puisque la fille qui veut se suicider était la femme de ménage du réalisateur, une Allemande.
« L'arrivée s'est passée dans la petite gare de Vallangoujard qui a disparu aujourd'hui, raconte Jean Dréville. Il y avait ici un train Valmondois-Marines. On changeait à Valmondois quand on venait de Paris. Un train très marrant que j'ai fait manoeuvrer pour la dernière fois dans ce film. Cela m'a coûté cinq mille francs (anciens) en tout et pour tout ! Toute la figuration est locale, la population au grand complet. Ca n'a même pas rappelé de mauvais souvenirs. Les faits s'étaient passés trois ou quatre ans auparavant.
(...) A la suite de ce tournage, il y a eu beaucoup de régisseurs qui ont indiqué que c'était un bel endroit à moins de cinquante kilomètres de Paris, limite au-delà de laquelle un tournage se fait en province. En dessous de cette distance, l'équipe à droit au retour à Paris, le soir... »