En voyant sur les réseaux sociaux des vidéos de militants qui bloquaient l'ouverture des magasins pour le Black Friday, les réalisateurs ont été frappés par l'opposition entre deux mouvements, le vide du confinement vs. le trop-plein de la société de consommation. De leurs recherches a émergé le thème du surendettement. Olivier Nakache raconte :
« Ce sujet nous intéressait depuis un certain temps, il raconte quelque chose sur le désir mimétique, sur la voracité des établissements de crédits qui plongent pas mal de gens dans le rouge et sous la ligne de flottaison. »
Puis, le duo a voulu se pencher sur les nouveaux militants écologiques :
« Et, surtout, ces militantes car, lors de nos recherches, ce sont souvent les filles, si combatives, qui nous ont le plus marqués. Des Cactus, nous en avons rencontrées ! »
Eric Toledano ajoute :
« C'est aussi pour cela que tout le film est traversé par l'évocation de l'image des ponts. Il s'agissait pour nous de relier deux sujets, comme deux rives - le surendettement et l'écologie - qui en apparence, n'ont pas grand-chose à voir, et pourtant, les appartements vides peuvent porter plusieurs histoires, la récente visite d'huissiers ou une volonté de dénuement, de minimalisme et de décroissance. »