« Charles Boyer n'était pas au départ l'artiste qui me «parlait» le plus, dit Patrick Cazals, réalisateur du film. Si j'aime bien les acteurs, je suis avant tout fasciné par les metteurs en scène, notamment Eisenstein ou Godard, et je me passionne aussi pour les archives. Alors que la majorité des gens le pensaient léger, superficiel voire frivole, j'ai découvert un personnage ambigu, mais d'une très grande épaisseur, et d'engagement profond. Il est d'une importance réelle dans l'engagement de tous les artistes américains qui se sont mobilisés afin que les USA entrent en guerre aux côtés des Alliés et de la France. C'est à la demande du gouvernement français qu'il est parti aux States pour faire campagne. Quelques Figeacois pourront revoir leur copie. Il ne s'agit pas de réhabilitation mais de vérité. Depuis le début de mes études, je possède une âme d'historien du cinéma, que ce soit au travers des ouvrages ou des films que j'ai réalisés »
Pour évoquer les relations qui unissaient Charles Boyer à Jean Gabin, des entretiens ont été filmés au sein du musée Jean Gabin de Mériel.