Séduit par le film
Quatre mariages et un enterrement et la gaieté qui s'en dégage, François Dupeyron voit là l'idée de départ de son film :
« Je tombe par hasard sur Quatre mariages et un enterrement. Je suis séduit par la gaieté qui s'en dégage, j'ai envie de légèreté. Là naît la première idée: une scène de mariage, durant laquelle une femme pleure, et on croit qu'elle pleure de joie, mais c'est le contraire. Mais ce n'est pas tout. Le réalisateur avoue s'être inspiré des rues de Paris où on croise des vieux, hommes ou femmes, blancs, accompagnés par des jeunes femmes noires ou beurs. »
Aide-toi, le ciel t'aidera a été présenté dans de nombreux festivals. Parmi eux, le Festival de Telluride et celui de Toronto. Mais on retiendra surtout le prix d'interprétation féminine, attribuée à Felicite Wouassi pour son rôle, au Festival de Tokyo. Le film a également remporté la mention spécial du jury lors de sa présentation au Festival de Rome.
Si des scènes ont été réalisées à l'église de Cergy-Saint-Christophe, l'essentiel du tournage s'est déroulé dans une cité des Mureaux :
« La cité, on n'y rentre pas comme ça. C'est la réalité. Il y a des médiateurs qui font le lien. Dans les cités vivent des gens qui se retrouvent en marge, comme coupés du monde. Si on arrive de l'extérieur, la réaction est violente (...) Les Mureaux se sont avérés être un décor très juste, parce que pas trop emblématique. Clichy sous Bois, par exemple, est une cité "très esthétique", mais justement, ça ressemble tellement à ce qu'on attend qu'on tombait dans le cliché. »