À la recherche d'un centre de tir pour y filmer les scènes où les trois policiers s'entraînent régulièrement, le réalisateur Philippe de Chauveron a choisi celui de Pontoise, pour sa situation géographique à l'écart de la ville.
Ce qui a tout de suite plu à Pascal Elbé à la lecture du scénario, c'est sa construction.
« Une construction comme j'aime, explique-t-il, où le spectateur peut se projeter, un peu en référence au cinéma de Francis Veber : jubilatoire à voir. En plus, j'ai ri dès les premières pages. En me disant aussi parfois "et si moi je me retrouvais dans cette situation, qu'est-ce que je ferais ? (...) J'aime les films qui mettent en scène des personnages en situation de doute, de dilemme. Or les trois personnages de L'Amour aux trousses sont partagés entre deux sentiments contradictoires : avouer ou ne pas avouer, dire ou ne pas dire, pardonner ou accepter... Sachant qu'à la base, tout le monde a trompé tout le monde ! »