Dans la nuit du 22 juillet 2002, sous une chaleur accablante, une calèche traverse la place de la Harengerie, à Pontoise, recouverte de neige artificielle. Les murs sont vierges d'inscriptions ; les gouttières et les panneaux de signalisation ont été retirés ; des réverbères d'époque remplacent les lampadaires modernes.
« Pour montrer Paris, la nuit, en 1840, la logique voudrait qu'on ait une carte avec la ville reconstituée, du feu dans les cheminées, etc. Ça me semble plus efficace et moins ruineux de passer un plan simple d'une carriole qui traverse l'écran, avec un carton "Paris" qui s'inscrit sur l'image, justifiait Antoine de Caunes »
La production revient d'Afrique du Sud, où l'équipe a passé trois mois.
« Le retour à la réalité est un peu étrange. Mais les décors de la région du Cap se rapprochent de ceux de Sainte-Hélène. Et puis c'est aussi un choix pratique puisqu'à Sainte-Hélène, il n' y a pas de moyen de communication, mis à part un bateau de temps à autre… »
Le lendemain du tournage à Pontoise, l'équipe prend la direction de l'abbaye de Royaumont pour y tourner d'autres scènes, elles aussi inondées de neige carbonique.