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Enghien au cinéma

La perle du septième art
Article publié le mardi 28 avril 2020 à 08h30
La ville s'enorgueillit des Patineurs sur le lac d'Enghien – le premier film tourné dans le Val-d'Oise par un opérateur des actualités Gaumont, en 1901. Le plus beau film sur Enghien date de 1912. Réalisé en trichromie par la même firme, le magnifique The View of Enghien-les-Bains (1912), court-métrage sous-titré en anglais pour attirer les touristes américains et britanniques, illustre la société Belle Époque. Des promeneurs endimanchés flânent sur les bords du lac, tandis que les sportifs de la Société nautique se mesurent à l'aviron.

Quand tu liras cette lettre est le premier long-métrage de fiction en partie réalisé à Enghien-les-Bains (Jean-Pierre Melville, 1953). Thérèse Voise (Juliette Gréco) renonce à entrer au Carmel pour veiller sur sa jeune sœur Denise (Irène Galter), violée par un mécanicien (Philippe Lemaire). L'intrigue est située à Paris, la ville thermale jouant régulièrement ce rôle de substitution. Danielle Darrieux et Sylvie Vartan sont clientes de Ma Boutique, rue de Mora, dans Patate, une comédie adaptée de la pièce éponyme de Marcel Achard (Robert Thomas, 1964). Darry Cowl en sapeur-pompier parisien pose pour un photographe rue de la Coussaye et il se fait enlever par ses collègues au volant d'un camion échelle, devant des témoins médusés (Jean-Claude Roy, Les Combinards, 1966).

Lac, casino, maisons bourgeoises, rues commerçantes, gare SNCF, Enghien est très souvent ailleurs : à Monte-Carlo dans Les Voraces (Sergio Gobbi, 1973), dans les Vosges pour Les Grandes gueules, tourné au bord du lac dans la propriété du producteur Michel Ardan (Robert Enrico, 1965), à Limoges dans Quelques jours avec moi (Claude Sautet, 1988).

Plus rarement, quelques cinéastes font de la commune, qu'ils nomment explicitement, un personnage à part entière. Dans Signé Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur (Robert Lamoureux) et son complice La Ballu (Yves Robert) élaborent dans une barque le cambriolage d'une maison de l'île aux cygnes. Pour neutraliser ses occupants, ils versent du narcotique dans la canalisation d'alimentation en eau... (Yves Robert, 1959). Claire (Marlène Jobert) et Simon (Jean-Michel Folon) sont frappés par le coup de foudre de L'Amour nu (Yannick Bellon, 1981). L'extrême violence du Tir groupé qui explose dans le wagon du RER et tue Carine Ferrand (Véronique Jannot) contraste fortement avec le désarroi, la peine et le silence d'Antoine Béranger (Gérard Lanvin) se promenant esseulé près du casino (Jean-Claude Messiaen, 1982).

Cet édifice est incontestablement la vedette du cinéma enghiennois. Il représente le casino de Nice dans La Baie des anges (Jacques Demy, 1963). Dans Une fille et des fusils, il joue son propre rôle, puisque quatre ouvriers anarchistes volent une berline de luxe garée devant ses marches (Claude Leclouch, 1964).
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