Claude Brasseur, qui a tourné près d'une centaine de films, a obtenu le César du meilleur acteur en 1980 pour
La Guerre des polices (Robin Davis, 1979), en partie tourné à Beaumont-sur-Oise.
En 1976, il quitte Paris pour Vauréal :
« Pendant la guerre, mes parents m'ont envoyé en Corrèze, à côté de Brive, et cette époque m'a donné le goût de vivre à la campagne. Un jour, totalement par hasard, j'étais chez un copain et dans la conversation, j'ai annoncé que je cherchais une maison. C'était le dimanche de Pâques 1975. Paul Guégauff, scénariste de Chabrol, m'a répondu : Ça tombe bien, j'habite une maison que mon propriétaire veut vendre pour une raison de succession. Après le déjeuner, nous sommes allés visiter l'endroit et, en garant la voiture ici, j'ai crié c'est là ! car tout correspondait exactement à ce que je voulais. Les circonstances ont été heureuses, nous sommes arrivés au moment où l'autoroute ouvrait. »
Depuis, l'acteur vit sur les bords de l'Oise. Entre deux répétitions pour le théâtre et le cinéma, il passe ses après- midi à se balader à vélo ou sur sa moto, entretient ses précieuses voitures de course, cueille les fruits de son verger et produit sa propre eau-de-vie chez le bouilleur de cru du coin.
« J'aime aussi me promener dans le parc du château, sur les hauteurs de Pontoise. Et, j'adore surtout aller vers Auvers-sur-Oise et au-dessus de Nesles-la-Vallée. Dans le Vexin, nos balades préférées nous emmènent à Sagy, Vigny ou Magny-en-Vexin. Plus loin, on aime surplomber la Seine en pédalant sur la route des Crêtes. Et surtout, il y a de très bons bistrots dans la région… »
Claude Brasseur s'est éteint, entouré des siens, le 22 décembre 2020 à Paris.