Le titre du film,
On ment toujours à ceux qu'on aime, tient à la fois du constat, de l'aveu et presque d'une profession de foi. Sandrine Dumas confie en effet avoir une certaine tendresse pour le mensonge :
"Il y a dans le mensonge, malgré sa connotation négative, un vrai champ des possibles. Dissimuler la vérité peut être un acte de survie. C'est aussi le début de la fiction. Il contient un monde imaginaire que l'on ne s'avoue même pas à soi-même mais qui s'exprime par le mensonge. Et c'est ce qui m'intéressait à travers le personnage de Jewell. C'est une femme en foirade totale de sa vie personnelle et professionnelle. Pourtant, pour préserver les illusions de sa grand-mère, elle s'invente une vie. Des rêves évanouis, à réparer, des regrets mal digérés, qui sait ?"