Le cinéaste revient sur ses sources d'inspirations et sur sa première expérience de réalisateur:
"L'énergie que véhicule la musique dans le film, je voulais qu'elle se retrouve à l'image. Avec Rémy Chevrin, le chef opérateur, on a cherché une image qui ne soit surtout pas lisse mais contrastée, parfois granuleuse. La caméra est très mobile. C'est un âge et une musique qui traversent beaucoup de turbulences... J'ai aussi montré à Rémy et aux acteurs de nombreux films parmi lesquels Gimme Shelter, One+One, Dig, ou Cocksucker Blues. Des documents étaient très utiles pour expliquer l'esthétique et l'état d'esprit que je voulais pour ce film. Et puis il y a le choix d'aller vers une lumière de plus en plus vive et aveuglante à mesure que les personnages s'approchent d'un paroxysme dans leur relation, comme dans ce plan final où Rizzo se tourne vers la fenêtre et vers l'avenir."