Sarah Bernhardt, la Divine est le premier véritable long-métrage en France qui soit consacré à la comédienne. Un fait étrange compte tenu de sa notoriété et de son statut de mythe. D'autant que sa vie n'a pas non plus suscité l'engouement Outre-Atlantique, puisque seul le cinéaste Richard Fleischer s'est emparé de sa vie en 1976 dans son film, The Incredible Sarah.
Sarah Bernhardt, la divine, n'est pas un biopic traditionnel sur la vie de l'actrice, mais retrace des moments charnières de sa carrière, sur 30 ans, comme l'explique Guillaume Nicloux :
"Nous avons progressivement dégagé deux axes parmi la folie et le tourbillon que fut sa vie : la journée de son jubilée et l'amputation de sa jambe. Pour s'atteler à ce 'monstre sacré', nous avons rapidement éliminé l'obligation du biopic réaliste et du récit totalisant. Paradoxalement, les deux moments clé que l'on a choisis sont peu documentés."