Après avoir joué dans 56 films, Sandrine Kiberlain souhaitait se lancer dans la réalisation. En juillet 2020, l'actrice commençait le tournage de son premier long-métrage derrière la caméra. Intitulé
Portrait d'une jeune fille qui va bien, ce drame historique, dont elle a également signé le scénario, met en scène une jeune femme qui rêve de devenir comédienne à Paris au début des années 1940, sous l'Occupation.
D'une durée de cinq semaines, ce tournage s'est achevé dans le Vexin, sur les bords du Sausseron, à Nesles-la-Vallée, puis le long d'une route entre Hédouville et Ronquerolles.
C'est un film « extrêmement personnel » selon la réalisatrice qui a mis plus d'un an à écrire le scénario.
« J'avais l'histoire en moi depuis dix ans, et j'ai mis une grosse année à l'écrire, seule, racontait Sandrine au Parisien, en précisant que les recoupements du scénario avec sa propre vie étaient nombreux et parfois inconscients. J'avais envie d'être du côté de celui qui raconte, qui dirige. Je ne réalise pas un film parce que je suis malheureuse comme actrice, mais pour ajouter quelque chose, confiait-elle alors. »
En 2016, elle avait déjà réalisé un court-métrage,
Bonne figure, avec Chiara Mastroianni. Elle tente donc l'aventure du long-métrage, un an après sa fille de 20 ans, Suzanne Lindon. Née de l'union de Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, cette dernière a réalisé
Seize Printemps, sélectionné au Festival de Cannes 2020 et qui sortira en salles le 9 décembre prochain.