La Russie est déterminée à récupérer une puce par l'intermédiaire des services secrets français. L'ancien diplomate, le vicomte François de La Conche (Christian Clavier), est chargé de la transaction. Mais il est contraint de travailler avec un interprète, Jean-Pierre Moindrau (Daniel Auteuil), dont il n'apprécie guère les méthodes...
Anecdotes de tournage
Christian Clavier (La Conche) et Daniel Auteuil (Moindreau) n'avaient pas travaillé ensemble depuis plus de 25 ans, depuis leur collaboration dans Clara et les chics types, aux côtés d'isabelle Adjani.
Dans L'Entente cordiale, Daniel Auteuil joue un rôle à contre-emploi qui nous rappelle ses premiers personnages dans des films de boulevard comme Tempêches tout le monde de dormir:
Le tournage, qui débuta à Londres, se déroula dans des conditions difficiles avec une météo extrême : froid, neige, grêle et gel. Afin d'économiser le coût d'un report de tournage, toute l'équipe décida de rentrer en France et l'ensemble des scènes censées se dérouler en Angleterre furent tournées à Paris et en Ile-de-France.
Le décor de la suite d'hôtel où ont lieu plusieurs scènes du film a été construit en studio, dans le but de laisser plus de liberté au metteur en scène. De toute façon, aucun palace ne lui aurait permis de tourner ce qu'il souhaitait : une suite d'explosions et de dégradations de toutes sortes. Néanmoins, pour la crédibilité du scénario, cerrtains-plans ont tout de même été réalisés dans le hall du Sofitel de Roissy, magnifique bâtiment de huit étages situé dans la zone centrale de l'aéroport international. Pendant leurs pérégrinations, les deux héros s'arrêtent dans l'immense hall, fréquentent le lounge et la brasserie de l'hôtel, "L'Escale".
C'est Christian Fechner qui a produit cette comédie déjantée. Célèbre pour avoir financé les succès des Charlots, dans les années 70, comme Le Grand bazar ou Les Fous du stade, Christian Fechner a ensuite créé sa propre société avec son frère, et ancien Charlot, Jean-Guy Fechner. Tous deux vivaient encore à l'époque du tournage à Méry-sur-Oise, non loin du centre-ville, tous deux participant activement à la vie culturelle locale, célébrant, à leur manière, le septième art. Mais Christian Fechner est décédé en 2008 et Jean-Guy a quitté Méry-sur-Oise au milieu des années 2010.