La cinéaste part à la rencontre d'un échantillon de la société française. Jeune ou moins jeune, paysan, salarié, retraité ou sans emploi,... chacun grappille à la façon des glaneurs qui cherchent de quoi se nourrir dans les champs fraîchement récoltés…
Prix Méliès du meilleur film français 2000
Le tournage
Périodes
1999
Lieux
Sannois
Anecdotes de tournage
Ces « glaneurs », ainsi nommés en hommage aux Glaneuses peintes par Millet en 1857, sont proches des mouvements déchétariens. Le documentaire se distingue par l'utilisation d'une petite caméra tenue d'une main et par les techniques adoptées pendant le tournage. La réalisatrice se filme en train de filmer et multiplie les plans sur ses mains, qui semblent « glaner » au loin ses interlocuteurs. Certains ramassent les pommes de terre oubliées dans les champs, d'autres grappillent les raisins de Pommard ou cueillent les huîtres de Noirmoutier, d'autres encore survivent grâce aux encombrants déposés dans la rue… Entre deux portraits, Agnès Varda intercale un tableau de Jean-François Millet (1814-1875), Edmond Hédouin (1820-1889) ou Maurice Utrillo (1883-1955) – ce qui l'amène au musée Utrillo-Valadon de Sannois.
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