×

Recherche

Malik Chibane l'enfant de Sarcelles

Malik Chibane l'enfant de Sarcelles
© Tous droits réservés
Un millième film pour le Val-d'Oise
Article publié le mardi 28 avril 2020 à 08h30
Malik Chibane a vécu à Sarcelles jusqu'en 1989. C'est au cinéma des Flanades qu'il est allé voir un film pour la première fois, lorsqu'il habitait encore à Goussainville. C'était La Fièvre du samedi soir. Réalisateur remarqué après ses deux premiers films Hexagone, tourné à Goussainville, et Douce France, tourné à Saint-Denis, il aime prendre la banlieue comme cadre et choisit sa ville d'adoption pour y réaliser son troisième long métrage : Nés quelque part. Plutôt que "banlieue", il préfère utiliser le terme de "ville populaire" :

« Banlieue, c'est un mot que je n'aime pas. Il a trop de connotations négatives. (...) Quand on filme des tours, on est rattrapé par la noirceur, on a du mal à faire de la fiction. Il est encore plus nécessaire de faire un film ici, pour montrer les bons côtés. Malgré les problèmes, il y a une joie de vivre, des gens vivants. (...) On a un capital extraordinairement péjoratif dans ces villes. Il y a un gros travail de communication à faire et le cinéma peut jouer un petit rôle. »

L'histoire de Nés quelque part : un TGV en route pour Bruxelles tombe en panne à la gare RER de Garges-Sarcelles. Les voyageurs, costume-cravate et attaché-case, se retrouvent projetés dans un monde qui leur est totalement inconnu.

« Au fur et à mesure que j'écrivais l'histoire, tous les jours, je vivais dans Sarcelles, j'emmenais ma fille à la crèche près de la gare... Et je me suis rendu compte que je ne me voyais pas tourner ailleurs que dans cette ville. Je n'ai pas choisi Sarcelles pour ce que ça représente, mais parce qu'il y avait de beaux axes, de belles rues, de belles avenues. (...) Je sais que je tournerai d'autres films à Sarcelles. Mais c'est vrai que dans Nés quelque part, on voit la gare, "la Cathédrale à la Résistance", la place Charcot, la rue Desnos derrière les Flanades, ainsi qu'une baie vitrée sur dix étages que j'avais repérée depuis longtemps. Je voulais faire participer le spectateur qui n'est pas sarcellois à la spécificité de l'urbanisme de la ville. »

En 2012, Malik Chibane choisit naturellement le Val-d'Oise pour y tourner Pauvre Richard, millième film en partie tourné dans le département. L'histoire d'un jeune-homme qui choisit mal son jour pour acheter un nouveau téléviseur et un canapé. Tout le quartier pense alors, à tort, qu'il est le gagnant anonyme qui vient de remporter le jackpot à la loterie.
Malik Chibane l'enfant de Sarcelles
© Tous droits réservés

Personnalités

Lieux

Tourisme en lien avec cet article

Gestion des cookies

Certains contenus de notre site sont hébergés par des tiers, qui sont susceptibles de déposer des cookies sur votre navigateur Internet. Vous êtes libre d'accepter ou de refuser l'affichage de ces contenus. Vous pouvez changer d’avis à tout moment et modifier vos choix depuis le lien gestion des cookies situé en bas de page du site.

J'accepte

Je refuse

Afficher les utilisations prévues

Site externe : YouTube - préférences globales

Autoriser en permanence la lecture des vidéos YouTube : oui non

Consulter les conditions d'utilisation de YouTube

Cookies techniques

valdoise.terredecinema.fr ne dépose aucun cookie en dehors de cookies techniques (incluant ceux destinés à enregistrer les préférences du visiteur concernant l'activation des services externes).

Confidentialité

Les statistiques de fréquentation sont établies à l'aide du logiciel de suivi Matomo, sans dépôt de cookie ; les données récoltées sont anonymisées.

Enregistrer et fermer
Retourner en haut de la page