Victor (Jean Gabin), épicier et patron tyranique ne cesse de parler à sa famille de son passé de marin, bien que ceux-ci ne l'ont jamais cru. Lorsque son neveu gagne un concours de maquette de bateau et est chargé d'en construire un à échelle réelle, Victor va tenter de s'imposer comme le patron de la petite équipe...
Anecdotes de tournage
Dans Le Drapeau noir flotte sur la marmite (1971), le bateau n'est pas construit dans le jardin du pavillon habité à Villeneuve-Saint-Georges par Antoine Simonet, neveu du vieux loup de mer Victor Ploubaz qui supervise l'entreprise. C'est la cour du restaurant du Moulin de la Galette qui a été choisie par Michel Audiard !
Le tournage donne l'occasion à Gabin de revenir au moulin de Sannois, après y avoir guinché quand il était jeune. Il est Victor Ploubaz, un vieux loup de mer qui a sillonné tous les océans. Il est sollicité par son neveu (Simon) pour construire un bateau grandeur nature. Ce dernier sera bâti dans le jardin de Simon, à Villeneuve-Saint-Georges. En fait, Ploubaz, n'est qu'un doux rêveur, à la limite de la mythomanie, et n'a jamais navigué. L'embarcation sera construite, malgré tout, mais finira son périple sur la Seine, dans la vase, avant de finir flambée aux allumettes.
Pour les besoins de l'intrigue, le bar de Villeneuve-Saint-Georges est transporté dans le restaurant du moulin de Sannois, où plusieurs scènes y sont tournées, dont celle où Ploubaz explique ce qu'est réellement un vrai whisky de flibustier.
Invité dans l'émission de Pierre Tchernia, Monsieur cinéma, Gabin expliquera qu'il porte sa véritable casquette de marin dans le film, et que le titre de celui-ci a été emprunté par Audiard à Gabin. Pour expliquer la traversée du désert que le comédien a subi juste après la guerre, il avait coutume en effet de raconter que « le drapeau noir flottait sur la marmite ».