Mêlant thriller, horreur et énigmes,
Distorsion revient aux sources du film d'horreur avec des maquillages et quelques effets spéciaux.
« Il a fallu trois semaines pour confectionner les masques des acteurs. On les a moulés sur leurs visages. C'est comme une seconde peau», explique Grégory Papinutto.
Son film retrace l'histoire de sept amis d'enfance qui intègre Jeff à leur groupe. Ce dernier les invite à l'accompagner dans un bâtiment désaffecté pour une nuit festive. Mais la soirée va basculer dans l'horreur...
« J'ai visionné beaucoup de films d'horreur et je cherchais un site abandonné mais pas en ruines, poursuit le réalisateur, vainqueur du prix d'excellence au festival du film Indiefest de San Diego et du meilleur documentaire au Paris Short Film Festival de Paris en 2016. Quand j'ai visité pour la première fois les lieux, j'ai eu des frissons. Il y a une âme ici.
Les couvents comme les hôtels participent à la dramaturgie des films d'horreur. »
Avec sa vieille chapelle, ses vitraux et ses petites pièces, le carmel du Saint-Esprit de Domont met rapidement le visiteur mal à l'aise et plongera à n'en pas douter le spectateur dans un univers glauque. C'est pourtant là qu'ont vécu durant 50 ans les carmélites, une vingtaine de religieuses ayant peu de contacts avec le monde extérieur et dont le principal moyen d'existence était la réalisation de cartes de visite, d'icônes et de faire-part de cérémonies.