"Je dis pardon à Maeva, et à sa famille. J'ai tout foutu en l'air, j'ai commis l'irréparable. J'ai beaucoup de remords et de regrets", a déclaré d'une voix assurée Alain Berruet, devant la Cour d'assises de Pontoise.
Face à lui, plus d'une dizaine de proches et de connaissances de Maeva Rousseau, vêtus de t-shirt à sa mémoire et qui réclamaient la peine maximale, la prison à perpétuité. L'assassinat de Maeva, à coups de batte de baseball, avait soulevé une vive émotion en avril 2012 dans les environ de Chérence, 147 habitants à la lisière du Vexin français, où beaucoup connaissaient à la fois la victime et Alain Berruet, qui a reconnu le meurtre pendant l'instruction.