Comme un fils est né de deux idées. Après l'assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre 2020, Nicolas Boukhrief voulait écrire un film sur l'importance de la figure du professeur et leur rendre hommage. Le metteur en scène se rappelle :
"Mais beaucoup de longs métrages ayant déjà été faits sur le sujet, et des très bons, je cherchais dans mon histoire à sortir de la structure professionnelle dans laquelle ce personnage évolue la plupart du temps pour parler de la figure d'un professeur en soi, hors de son contexte. Hors de l'école, du collège ou du lycée qui servent quasi systématiquement de cadres aux films sur l'éducation."
"La seconde idée est née en voyant sur scène plusieurs humoristes faire des piques d'un humour assez pauvre sur la communauté des Roms. Je me suis demandé pourquoi ces humoristes, immigrés de 2ème ou 3ème génération et qui évoquent régulièrement le racisme dont ils ont pu être les victimes, tapaient volontiers sur les Roms, tout comme du reste des comédies françaises grand public. Cela m'a donné envie de me renseigner sur cette communauté, qui souffre sans doute aujourd'hui de la plus grande forme de racisme endémique puisque tout le monde se permet de la moquer méchamment, voire violemment, sans aucun complexe."