Gil (Zabou Breitman) et son compagnon Tamatoa (Johann Piritua) se séparent à l'aéroport de Roissy, au moment où David (Esteban) embarque pour le Japon.
Dans le contexte d'une fiction française toujours plus frileuse, encore et toujours dominée par les séries policières et les concepts vus et revus; et sur une chaîne qui a tendance à privilégier les univers sombres et désespérés, les gueules cassées, les mecs "les vrais",
Paris etc. dénote incontestablement par son ton et sa fraîcheur, et déstabilise même au premier abord, écrit Jean-Maxime Renault sur le site Allo-ciné. Elle est un peu bordélique et manque de mordant, mais elle n'en reste pas moins unique dans le paysage audiovisuel français.
Zabou Breitman a pris beaucoup de plaisir à écrire la série :
« C'est comme ça, j'y peux rien, je suis tombée dans la marmite des séries quand j'étais petite. Mon papa a vécu dix ans au Canada et quand il est revenu il a créé Thierry La Fronde, ma mère était actrice... Je connais les ressorts scénaristiques et je suis quelqu'un qui aime l'image. Je prévois énormément dès l'écriture. Beaucoup de cinéastes français travaillent davantage sur le montage, ils filment plein de choses puis ils font des choix, souvent pour de très bons résultats d'ailleurs.
Il faut savoir que quand on est arrivé sur le projet, cela faisait 4 ans que celui de Maiwenn avait été abandonné. Avec Anne Berest, qui n'avait pas encore jamais écrit de scénario, on a travaillé main dans la main car il n'était pas question que je filme un scénario. Il fallait des situations, de l'image, en dehors des mots. Et petit à petit, je me suis rendue compte que c'était hyper naturel pour moi d'écrire une série. J'ai baigné là-dedans. »