Le projet initial de Claude Lelouch, en trois volets, s'intitulait
Le Genre humain et retraçait les destins croisés de différents personnages à la recherche de l'amour. Le Genre humain sort en septembre 2004, alors que le cinéaste tourne
Le Bonheur c'est mieux que la vie. Après l'échec en salle du premier film, le cinéaste reprend le montage pour proposer un nouveau long métrage,
Le Courage d'aimer (2005). « C'est le film que j'aurais dû faire dès le départ, raconte-t-il. Mais, comme les choses ne se passent jamais comme on les avait imaginées et que le cinéma est souvent une association de bonnes et de mauvaises idées, c'est seulement après avoir tourné le deuxième épisode et sorti le premier que j'ai compris qu'un seul et même film serait le véhicule idéal pour aller au bout d'un voyage où les questions ont besoin de réponses immédiates. Le film met en lumière des rencontres entre les personnages. Des rencontres qui peuvent être vues comme une succession de combats. » Claude Lelouch connaît bien le château de Villette qu'il a failli acheter une dizaine d'années auparavant, pour y installer sa société de production, Les Films 13.
« Villette est un château que j'avais visité comme ça car, à un moment donné, je cherchais un lieu très près de Paris pour y installer tous les Films 13, raconte le cinéaste. Finalement, les événements ont fait que les projets ont changé et je l'ai simplement utilisé comme un décor de film. »
Michel Gorkini (Michel Leeb), nouveau riche qui a fait fortune en vendant des pizzas, y vit dans un luxe indécent et utilise ses dépendances pour réaliser un film dans le film ; dans cette publicité qui reconstitue la Cène, le Christ, entouré de ses apôtres, rompt une pizza à la place du pain.
Le film se conclut sur une impressionnante cérémonie de noces à laquelle participent tous ses acteurs.