Fille d'André Luguet, Rosine Luguet, s'est lancée très tôt dans le théâtre et le cinéma sur les traces de son père et de ses aïeuls, et a joué dans une dizaine de films dont les plus significatifs restent La Symphonie pastorale (1946), où elle côtoyait Michèle Morgan, Ah les belles bacchantes (1954), avec Louis de Funès, et Les Branquignols (1949), version filmée de Robert Dhéry, d'après la célèbre pièce qui connut un énorme succès pendant deux ans au théâtre La Bruyère, à Paris.
Dans La Patronne, André Luguet charge sa fille d'un rôle de danseuse de claquettes et celle-ci n'aura qu'une dizaine de jours pour s'initier à cet art en compagnie de l'acrobate Jack Ary.
Particulièrement sportive, elle accompagnera aussi régulièrement son père lors du traditionnel gala des artistes, retransmis à la télévision française, avant de mettre un terme à sa carrière et de se retirer non loin de Jouy-le-Comte, dans sa maison de la rue François Coppée à Auvers-sur-Oise.
Sa fille, Adélaïde Trisot, est restée attachée au village d'Auvers-sur-Oise. Elle y travaille, au sein du service de l'action culturelle, au plus près des artistes.