A cause d'une panne, le TGV de Bruxelles s'arrête inopinément en gare de Sarcelles. Thomas (Thomas Pitiot), un producteur de musique, fait la connaissance de jeunes musiciens de banlieue. ...
Anecdotes de tournage
Malik Chibane réalise à Goussainville son premier film en 1993, Hexagone, dans lequel il raconte la banlieue avec des gens qui la vivent au quotidien. Cette oeuvre attachante marque l'esprit des critiques et des spectateurs, tant par son discours résolument optimiste qui tranche avec les stéréotypes inhérents au "film de banlieue", que par la manière dont cette aventure cinématographique a été menée.
Grâce à ce film, Malik — diplômé d'un CAP d'électricien et n'ayant suivi aucune école de cinéma — devient cinéaste et réalise son rêve d'entrer dans l'univers du septième art. Le jeune homme profite du très bon écho reçu par Hexagone pour poser les fondements de son second film, Douce France, tourné à Saint-Denis.
En 1997, après Goussainville et Saint-Denis, Malik pose sa caméra à Sarcelles — ville dans laquelle il a vécu avant de déménager pour Saint-Denis — pour les besoins de Nés quelque part : Il y brosse le portrait d'un manager d'une maison de disques qui se retrouve en banlieue pour la première fois de sa vie, à cause d'une panne du RER. L'homme découvre alors le dynamisme de la musique urbaine.