Après avoir rempli les salles de France avec ses one man show grâce à leur forte dominante gestuelle qui les rendaient compréhensibles par tous, Farid Chopel a rencontré le succès au cinéma et à la télévision. Bertrand Blier pour
La Femme de mon pote, Gérard Oury pour
La Vengeance du serpent à plumes, et Josiane Balasko pour
Sac de nœuds lui ont fait confiance. Inoubliable dans les publicités pour l'eau pétillante Perrier, il traverse ensuite une traversée du désert de plus de dix ans, sombrant dans l'alcool et la drogue, avant de revenir sur scène en 2004, grâce au spectacle
le Pont du milieu, salué par la critique.
Le comédien a vécu à Bezons de 7 à 17 ans et revenait ensuite régulièrement dans la commune. Il a passé son enfance dans la cité du Grand-Cerf où vivaient de nombreux ouvriers :
« Tout le monde se connaissait et l'ambiance était joyeuse, racontait-il en 2005. Je reviens régulièrement à Bezons pour voir ma mère qui habite toujours dans la cité. C'est au club-théâtre du lycée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency que j'ai eu le coup de foudre pour le monde du spectacle. Permettez-moi de faire un petit coucou à tata Mathilde et à tonton Maurice, un couple de fermiers chez qui je passais mes vacances ainsi que qu'aux Frères Saint Jean-Baptiste de la Salle, chez qui j'ai effectué une partie de ma scolarité. Quel parcours pour quelqu'un qui a des origines algériennes. »
Farid Chopel est décédé d'un cancer foudroyant en 2008.