Notre Bébel national s'en est allé le 6 septembre 2021 ! Il avait tourné une dizaine de films dans le Val d'Oise, son premier étant Les Copains du dimanche (Alain Aisner, 1958) où il effectuait un baptême de l'air au côté de Michel Piccoli au-dessus de Méry-sur-Oise, Auvers et l'abbaye de Royaumont.
En 1962, il cambriole une villa du boulevard du Lac à Enghien pour les besoins du Doulos, le film de Jean-Pierre Melville. Un film qui le fera entrer de plain-pied dans le polar français.
Plus tard, il est tantôt L'Alpagueur pour Philippe Labro à Beaumont-sur-Oise ; L'Animal pour Claude Zidi au château de Vigny - il loge chez le réalisateur qui habite alors à Avernes - ; ou Le Guignolo pour Georges Lautner, à l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin et encore à Vigny (usine des pains Turner).
Après une traversée du désert, au début des années 80, Jean-Paul Belmondo retrouve le succès grâce à Claude Lelouch, dans Itinéraire d'un enfant gâté. Il tourne alors pendant plusieurs jours sur les bords de la N1, à Saint-Brice, dans un hôtel qui existe encore. Un hôtel choisi par Lelouch en raison de sa situation géographique totalement surréaliste - impossible d'imaginer un hôtel à cet endroit - et pour son aspect vieillot.
L'acteur reviendra en 1995 dans le Département pour un nouveau film de Claude Lelouch, Les Misérables du XXe siècle, à l'Isle-Adam, Us et Marines.
En 1998, il participe à une rencontre au sommet, avec Alain Delon, à la boîte de nuit de Grisy-les-Plâtres, le "Grisy Apple's", à l'initiative de Patrice Leconte, pour Une chance sur deux.
Deux ans plus tard, Bébel se rendra pour la dernière fois dans le Val d'Oise, pour les besoins du remake de L'Aîné des Ferchaux, en partie tourné au château de Villette, à Condécourt.